Excès de Vitesse de 40 km/h : Témoignages et Conséquences sur la Suspension de Permis

Tu t’es fait flasher à plus de 40 km/h au-dessus de la vitesse autorisée ? Ou tu connais quelqu’un qui a eu cette mésaventure ? Je comprends ta panique ! Un excès de vitesse supérieur à 40 km/h, c’est loin d’être anodin et ça peut vraiment chambouler ton quotidien et ta vie professionnelle. Suspension de permis, amende, points… les conséquences sont multiples et parfois difficiles à anticiper !

J’ai rassemblé pour toi des témoignages et des informations concrètes pour t’aider à y voir plus clair. Que tu sois en pleine procédure ou que tu cherches simplement à comprendre les enjeux, cet article va t’éclairer sur ce qui t’attend réellement après un tel excès de vitesse.

📋 L’essentiel à retenir

  • Sanctions immédiates : Rétention du permis pendant 72 heures, amende de 135 euros et retrait de 4 points
  • Suspension : Possible jusqu’à 6 mois sur décision préfectorale, voire 3 ans maximum selon les circonstances
  • Démarches : Se présenter à la préfecture après les 72h pour connaître la décision (surtout pour une première infraction)
  • Stage : Possible obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière
  • Casier judiciaire : Généralement pas d’inscription pour un simple excès de vitesse sans circonstance aggravante

🚨 Quelles sont les sanctions pour un excès de vitesse de plus de 40 km/h ?

Avant de plonger dans le vif du sujet, mettons les choses au clair. Selon le Code de la route, un excès de vitesse égal ou supérieur à 40 km/h est considéré comme une infraction particulièrement grave. Et pour cause ! Rouler 40 km/h au-dessus de la limite, c’est par exemple faire du 130 km/h en ville ou du 150 km/h sur une route limitée à 110.

Voici exactement ce que tu risques :

  • Une amende forfaitaire de 135 euros (qui peut monter à 750 euros en cas de majoration)
  • Un retrait de 4 points sur ton permis de conduire
  • Une rétention immédiate du permis pendant 72 heures
  • Une possible suspension administrative décidée par le préfet (jusqu’à 6 mois)
  • Une possible suspension judiciaire pouvant aller jusqu’à 3 ans
  • L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière
  • Une possible interdiction de conduire certains véhicules à moteur pour 3 ans maximum

Comme le souligne un internaute dans notre article de référence : ‘Pour un excès de vitesse de 40 km/h, il y a bien un retrait immédiat de 72 heures. Durant ce délai de 3 jours, le Préfet décide soit de restituer le permis (c’est ce qui arrive pour une première infraction) ou de prolonger la suspension de à 6 mois en fonction du profil du conducteur et de ses antécédents.’

📝 Témoignages : que se passe-t-il vraiment après un excès de 40 km/h ?

Les forums regorgent de témoignages d’automobilistes ayant été confrontés à cette situation. J’ai rassemblé quelques expériences pour te donner une idée plus concrète de ce qui t’attend.

La rétention de 72 heures : première étape

Quand tu te fais arrêter pour un excès de vitesse supérieur à 40 km/h, la première chose qui se passe, c’est la rétention immédiate de ton permis. Les forces de l’ordre te le confisquent sur-le-champ pour une durée de 72 heures.

Un internaute témoigne : ‘Les gendarmes m’ont dit que je ne récupérerais pas mon permis, je flippe grave !’

À quoi un autre lui répond : ‘Tu récupéreras ton permis, si et seulement si le préfet n’a pas pris un arrêté de suspension administrative. Mais c’est peu probable…’

Beaucoup de conducteurs sont effectivement paniqués à ce moment-là, surtout quand c’est leur première infraction grave. C’est compréhensible ! Tu te retrouves sans permis du jour au lendemain, et tu ne sais pas vraiment ce qui va se passer ensuite.

La décision préfectorale : le moment de vérité

Après ces premières 72 heures, c’est le préfet du département où l’infraction a été commise qui prend le relais. Il a alors deux options :

  • Te rendre ton permis (généralement si c’est ta première infraction grave)
  • Prolonger la suspension jusqu’à 6 mois (si tu as déjà des antécédents ou en cas de circonstances aggravantes)

Comme le précise un autre témoignage : ‘Si c’est ta première infraction de ce type, il n’y a aucune raison que le Préfet ait déclenché une procédure administrative pour une suspension plus longue.’

Mais attention, certains internautes se montrent moins optimistes : ‘Tu es bien optimiste…’ répond un autre. La réalité, c’est que la décision peut varier énormément d’un département à l’autre, et d’une situation à l’autre.

Profil du conducteur Issue probable après 72h
Première infraction, casier vierge Récupération du permis (dans la majorité des cas)
Antécédents récents similaires Suspension prolongée probable
Multirécidiviste Suspension prolongée quasi certaine
Excès avec circonstances aggravantes Suspension prolongée + procédure judiciaire possible

Les conséquences sur la vie professionnelle

Un aspect qui inquiète beaucoup les conducteurs, c’est l’impact que peut avoir une suspension de permis sur leur vie professionnelle. Comme en témoigne un internaute : ‘Je suis vraiment en panique surtout que ça peut compromettre l’obtention de mon diplôme d’état infirmier…’

C’est une préoccupation légitime ! Si tu as besoin de ton permis pour travailler ou pour suivre ta formation, une suspension peut vraiment représenter un obstacle majeur.

Certaines professions sont particulièrement touchées :

  • Commercial ou représentant
  • Professionnel de santé (infirmier, médecin à domicile)
  • Artisan
  • Livreur ou chauffeur
  • Travailleur en horaires décalés sans transport en commun

Dans certains cas, il est possible de demander un aménagement de la suspension pour raisons professionnelles, mais ce n’est jamais automatique et dépend beaucoup de ta situation personnelle et de la politique du préfet local.

⚖️ Faut-il s’attendre à passer devant un juge ?

Une question qui revient souvent : ‘Est-ce que je vais devoir passer devant un tribunal pour mon excès de vitesse ?’ La réponse n’est pas simple et dépend de plusieurs facteurs.

En général, pour un simple excès de vitesse de 40 km/h sans circonstance aggravante, tu ne seras probablement pas convoqué devant un tribunal. Tu recevras simplement un avis de contravention à payer.

Cependant, tu pourrais être amené à comparaître dans les cas suivants :

  • Si tu contestes l’infraction (après réclamation auprès de l’Officier du Ministère Public)
  • Si ton excès est associé à d’autres infractions (alcoolémie, stupéfiants, etc.)
  • Si ton excès a causé un accident
  • Si tu es en état de récidive légale

Concernant le casier judiciaire, beaucoup s’inquiètent des conséquences à long terme. Comme le rassure un internaute : ‘L’inscription au casier judiciaire? Tu ne risques rien… Bref, au niveau casier judiciaire, à moins d’assassiner le Préfet et de le découper en morceaux, tu ne risques rien!’

Bien que cette réponse soit un peu exagérée, elle contient une part de vérité : un simple excès de vitesse, même supérieur à 40 km/h, n’entraîne généralement pas d’inscription au casier judiciaire B2 (celui consultable par les employeurs dans certains cas). C’est un point important à retenir pour ceux qui s’inquiètent pour leur avenir professionnel.

🛣️ Comment réagir après un excès de vitesse de plus de 40 km/h ?

Tu viens de te faire flasher ou interpeller pour un gros excès de vitesse ? Voici les étapes à suivre et quelques conseils basés sur les témoignages des personnes qui sont passées par là.

Dans les 72 premières heures

La priorité, c’est de t’organiser sans permis pendant au moins 3 jours :

  • Ne prends pas le volant sans permis (ça aggraverait considérablement ta situation)
  • Organise-toi pour tes déplacements essentiels (covoiturage, transports en commun, taxi)
  • Préviens ton employeur si nécessaire
  • Rassemble les documents qui pourraient t’être utiles (attestation d’employeur si ton permis est indispensable à ton travail, etc.)

Après les 72 heures

Comme le conseille un internaute : ‘Rends-toi à la Préfecture du lieu de l’infraction, théoriquement tu devrais récupérer ton permis si c’est ta première infraction sérieuse.’

C’est effectivement la démarche à suivre. Voici comment procéder :

  • Contacte la préfecture (par téléphone de préférence) pour savoir si une décision a été prise
  • Rends-toi sur place avec une pièce d’identité si on te confirme que tu peux récupérer ton permis
  • Si une suspension est prononcée, demande sa durée exacte et les conditions de récupération
  • Demande si un stage de sensibilisation est obligatoire ou recommandé

Dans tous les cas, garde en tête que c’est toujours mieux de respecter la procédure administrative plutôt que de tenter de conduire sans permis. Les sanctions pour conduite malgré une suspension sont bien plus lourdes que l’excès de vitesse initial !

❓ FAQ : Les questions fréquentes sur l’excès de vitesse supérieur à 40 km/h

Est-ce que je vais avoir un casier judiciaire pour un excès de vitesse de plus de 40 km/h ?

Non, généralement pas. Un simple excès de vitesse, même important, n’entraîne pas d’inscription au casier judiciaire B2 (celui accessible aux employeurs dans certains cas) si tu n’as pas aggravé ton cas par d’autres infractions ou si tu n’as pas causé d’accident. Comme l’explique un internaute : ‘Son casier judiciaire était vierge car elle n’avait jamais été condamnée à de la prison ferme.’ Les contraventions routières, même les plus graves (4e et 5e classe), ne figurent généralement pas au casier judiciaire B2.

Quelle est la différence entre suspension administrative et judiciaire ?

La suspension administrative est décidée par le préfet, généralement dans les 72h suivant l’interpellation. Elle peut durer jusqu’à 6 mois et s’applique immédiatement. La suspension judiciaire, quant à elle, est prononcée par un juge et peut aller jusqu’à 3 ans pour un excès de vitesse de plus de 40 km/h. Elle peut s’ajouter à la suspension administrative. Dans la pratique, pour une première infraction sans circonstance aggravante, c’est souvent la suspension administrative qui s’applique seule.

Puis-je contester un excès de vitesse de plus de 40 km/h ?

Oui, mais attention à la procédure. Si tu as été flashé par un radar automatique, tu devras contester auprès du Centre National de Traitement de Rennes. Si tu as été interpellé directement par les forces de l’ordre, ta contestation devra être adressée à l’Officier du Ministère Public du tribunal dont dépend le lieu de l’infraction. Dans les deux cas, tu dois le faire dans un délai de 45 jours suivant l’avis de contravention. Sache toutefois que la contestation est rarement couronnée de succès sans éléments probants (erreur manifeste, usurpation d’identité, etc.).

Que se passe-t-il en cas de récidive d’excès de vitesse de plus de 40 km/h ?

En cas de récidive, les sanctions sont considérablement aggravées. La suspension de permis sera presque systématiquement prolongée par le préfet au-delà des 72 heures initiales. Tu risques également une suspension plus longue, une amende plus élevée, et potentiellement une convocation devant un juge. Certains témoignages indiquent que les préfectures sont particulièrement sévères avec les récidivistes : ‘Tu récupèreras ton permis, si et seulement si le préfet n’a pas pris un arrêté de suspension administrative. Mais c’est peu probable…’